Mytiliculteur : présentation du métier d’éleveur de moules

Mytiliculteur : présentation du métier d’éleveur de moules

La mytiliculture est pratiquée dans le monde entier. Pour être efficace et performant, il est nécessaire de prendre en compte certaines règles. La moule est un mollusque bivalve largement connu et cultivé dans le monde entier, et c’est l’un des fruits de mer les plus appréciés de la gastronomie. Ensuite, nous vous enseignerons les principales techniques de mytiliculture utilisées en Espagne et dans d’autres pays avec une longue expérience.

Pourquoi cultiver les moules ?

Le mytiliculteur utilise plusieurs techniques d’exécution de mytiliculture qui sont utilisées dans différents pays du monde avec une tradition dans ce processus, comme c’est le cas de la France, du Chili ou de la Chine, entre autres. La moule est l’un des fruits de mer qui a le plus de popularité et d’acceptation, dans de nombreux pays, elle est considérée comme un mets délicat. Il peut être préparé de différentes manières et pour accompagner ou compléter une grande variété de plats. Sans aucun doute, il est l’une des grandes stars de la gastronomie. Mais en quoi consiste le métier de mytiliculteur (élevage de moules) ?

La mytiliculture : les techniques les plus utilisées par le mytiliculteur

Dans son métier d’éleveur de moules, le mytiliculteur peut procéder de plusieurs méthodes.

Culture de la moule

L’une des techniques les plus utilisées pour la mytiliculture est sa culture en radeaux. Comment ça marche ? Les plateaux sont de grandes plates-formes qui sont placées dans les zones côtières. Les fibres naturelles s’y accumulent et servent de substrat aux moules. Cette technique est surtout utilisée en Espagne, plus précisément en Galice. Curieusement, il peut y avoir jusqu’à 500 cordes de 12 mètres chacune.

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La mytiliculture sur piquets (bouchots)

Cette technique d’origine française est probablement la plus ancienne qui continue d’être utilisée aujourd’hui, puisqu’elle doit remonter au XIIIe siècle. La méthode consiste à clouer des poteaux verticaux dans la zone intertidale, puis à enrouler des cordes de fibres de coco autour d’eux. Dans les bouchots, les moules sont naturellement attachées aux cordes en fibres naturelles. Mais un filet est également ajouté pour empêcher les animaux de se désengager de cette structure.

C’est une technique relativement peu coûteuse avec un léger impact environnemental. Comme inconvénient, on peut mentionner qu’elle nécessite des régions à forte variation de marée, de sorte que les piquets puissent être accessibles à marée basse et complètement couverts à marée haute. Actuellement, les bouchots sont principalement concentrés dans les régions côtières du nord de la France, comme la Normandie et la Bretagne. Ce sont des zones de grande production.

Élevage avec des bouées en plastique

L’une des techniques les plus innovantes est celle de l’élevage avec des bouées en plastique. Cela fonctionne de la manière suivante : plusieurs bouées flottantes en plastique sont placées reliées les unes aux autres et, à leur tour, des fibres naturelles pendent verticalement au fond de l’océan. Les moules qui seront ensuite récoltées sont collées sur ces fibres. Cette technique a l’avantage que les moules sont toujours dans l’eau jusqu’à ce qu’elles soient enlevées.

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Quelles espèces de moules sont cultivées par les mytiliculteurs dans les écloseries ?

Bien qu’il existe de nombreux types de mollusques bivalves connus sous le nom de moules dans le monde, trois espèces sont les plus cultivées par les mytiliculteurs et sont les plus appréciées dans la gastronomie internationale.

Moule commune (Mytilus edulis)

Les moules communes ou atlantiques sont les plus cultivées dans les écloseries et leur population est également la plus répandue dans le monde.

Moules méditerranéennes (Mytilus galloprovincialis)

Comme son nom l’indique, c’est une espèce adaptée aux eaux de la mer Méditerranée. Pour cette raison, il est intensément cultivé en Espagne, en Italie, en Grèce, dans le sud de la France, en Albanie, en Turquie, au Maroc et en Algérie. Cependant, il figure sur la liste établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Moule laineuse (Mytilus chilensis)

La moule laineuse, également connue sous le nom de quilmahue, est une espèce typique d’Amérique du Sud, qui vit et est cultivée sur les côtes du Chili, du Pérou, du Brésil et des îles Falkland.

Conclusion

Ces techniques d’élevage de moules sont les plus connues et utilisées dans le monde par les mytiliculteurs. La plus moderne, qui se reproduit avec des bouées en plastique, est utilisée dans des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Chili et l’Irlande. Les mytiliculteurs utilisent aussi des techniques beaucoup plus simples, telles que la pêche à pied et le chalutage. Enfin, coté cuisine, si vous souhaitez savoir combien de moules par personne il faut prévoir, il est généralement conseiller d’en prendre 1 litre.

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