Intérim : qu’est-ce que la période de souplesse ?

Intérim : qu’est-ce que la période de souplesse ?

La période de souplesse est une spécificité de l’intérim. Il s’agit d’une clause unique relative à ce type de contrat et qui séduit toujours plus les entreprises. Mais de quoi s’agit-il et en quoi consiste cette période de souplesse ? Toutes les réponses se trouvent dans la suite de cet article.

Une période de souplesse, qu’est-ce que c’est ?

La période de souplesse est un aménagement du contrat de mission d’un employé intérimaire. Il permet au chef d’une entreprise de prolonger ou de raccourcir la durée d’un contrat, sans avoir besoin d’engager une procédure. Mais attention, pour qu’elle puisse être utilisée, la période de souplesse doit être mentionnée à la fois dans le contrat de travail temporaire et celui de mise à disposition, comme l’explication le site Side. On notera la présence de plusieurs types de souplesse : la négative, lorsque l’employeur avance la date de fin de la mission, et la positive, qui fait que l’employé travaillera plus longtemps au sein d’une société. Une période de souplesse se calcule en fonction de la durée totale d’une mission et tient compte d’un éventuel prolongement. Ainsi, la fin d’une mission peut être avancée d’un jour pour cinq de travail effectif minimum. En revanche, elle ne pourra être réduite de plus de dix jours. Pour le même nombre de jours de travail effectifs, le terme peut aussi être reporté d’une journée. Mais alors, quels sont les avantages à recourir à une période de souplesse ?

A découvrir également : Pourquoi continuer les voyages d’affaires de ses commerciaux en période de Covid-19 ?

Quels avantages à une période de souplesse ?

Les avantages à proposer une période de souplesse sont multiples. Il s’agit, par exemple, d’une manière de montrer qu’une entreprise sait s’adapter. La souplesse permet aussi d’ajuster la main-d’œuvre en fonction de l’activité, notamment lorsqu’elle est saisonnière. Par ailleurs, cette période est intégrée dans un contrat de travail en intérim. Il n’y a donc aucune démarche à réaliser en amont. Un chef d’entreprise n’aura pas à se justifier d’avoir recours à une période de souplesse. Il s’agit donc d’un réel gain de temps. Et dans le cas du prolongement d’une mission, il n’y a pas non plus besoin de faire une nouvelle formation. 

L’exemple du remplacement

Il n’est pas rare qu’une entreprise doive remplacer un employé. Dans ce cas, les chefs d’entreprise ont souvent recours à l’intérim. Mais, dans une situation comme celle-là, la période de souplesse comporte quelques spécificités. Que le contrat ait une durée précise ou non, la mission peut être écourtée dès le surlendemain du retour du salarié. Le but de ce dispositif restant la passation d’informations entre l’intérimaire et l’employé remplacé. Ainsi, le bon fonctionnement de l’entreprise est assuré. En revanche, si le remplacé ne reprenait pas son poste, il ne serait plus possible de renouveler un contrat une fois la période de souplesse utilisée.

A découvrir également : Comment bien choisir son agence d’intérim ?

Pour conclure

La période de souplesse est donc un système qui est à l’initiative d’une société et non de l’intérimaire. Que le travailleur le veuille ou non, c’est bien l’employeur qui décide de l’utilisation de ce dispositif. Le premier devra donc se plier à la décision, l’objectif principal de ce contrat à date restant de répondre efficacement aux besoins d’une entreprise.